 | Monsieur Daniel LEDANOIS Daniel, tu es la figure paternelle qu'il me manquait. Je m'en suis aperçu malheureusement trop tard. Aujourd'hui, tu n'es plus, mais je me souviens de tout : la maison, Bilou le chat, la cheminée, la chambre avec un cocotier d'une île paradisiaque affichée sur le mur, la piscine gonflable, le terrain immense qui fut mon terrain de jeux, le quad, les lotos de Noël, les voyages en Normandie, les visites des plages du débarquement, Sainte-Mère l'église, le camping du Cormoran. J'ai aussi une pensée émue pour Françoise venant me réconforter sur la balançoire, me prenant dans ses bras, les larmes à l'oeil. Si seulement j'avais pu revenir en arrière, si seulement j'avais pu comprendre plus tôt, aujourd'hui vous n'êtes plus, mais vous vivez dans ma mémoire. Je ne vous oublie pas, je vous aime et j'aurais tellement voulu vous le dire de vive voix, vous dire que je regrette... je ne vous oublie pas dans mon cœur jusqu'à mon dernier souffle !
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